Les ondes électromagnétiques sont officiellement encore « inoffensives », mais les assureurs, eux, ont pris leurs précautions depuis longtemps.
Depuis 2003, ils ont pris soin d’inscrire en toutes lettres dans leurs contrats qu’ils se désengagent des « dommages de toute nature liés aux champs et ondes électromagnétiques » vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile [2].
Les dégâts liés aux ondes ont donc acquis le même statut que ceux causés par l’amiante : ils sont inassurables, même dans la catégorie « grand risques ».
Les ondes figurent d’ailleurs aussi aux côtés de l’amiante dans la catégorie 2B des agents cancérogènes possibles définie par le Centre international de recherches sur le cancer de l’OMS, tout comme le plomb et le DDT [3].
Et pour cause : médicalement parlant, il y a de très bonnes raisons de penser que le fonctionnement de nos cellules est fortement influencé, et même perturbé, par les ondes électromagnétiques qui circulent autour de nous [4].
Les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie
Les ondes électromagnétiques, comme leur nom l’indique, interfèrent avec tous les courants électriques et les champs magnétiques.
Or, l’électricité et les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie et il est impossible qu’il n’y ait pas d’interférence.
Par exemple, toutes les cellules vivantes ont un « plus » et un « moins », comme un aimant.
C’est cela qui leur permet de faire entrer et sortir des substances, en les attirant ou en les repoussant, comme les ions sodium et potassium qui sont en flux permanent, ou les ions calcium et magnésium.
Les scientifiques savent même mesurer avec des électrodes le potentiel électrique des membranes cellulaires.
L’électricité sert aussi à nos cellules nerveuses (neurones) pour communiquer : quand vous touchez quelque chose avec votre main, un récepteur dans votre peau produit un petit choc électrique.
Il passe d’une cellule nerveuse à l’autre par les synapses, qui sont les connecteurs électriques entre les cellules, jusqu’à votre cerveau.
L’électricité est même utilisée pour penser : quand vous réfléchissez ou ressentez des émotions votre cerveau s’active, on pourrait presque dire qu’il s’allume comme une ampoule ! Il est possible de suivre cette activité en faisant passer des ondes magnétiques à travers votre cerveau.
Ces ondes sont perturbées par les courants électriques internes et c’est en mesurant ces perturbations qu’on sait quelle est la partie du cerveau qui travaille.
C’est ce qui permet la technique de l’IRM, ou imagerie par résonance magnétique. L’IRM est un énorme électro-aimant qui fait passer à travers votre corps des ondes électromagnétiques et qui mesure ainsi ce qui se passe en vous.
Ce n’est donc pas une « théorie » d’expliquer que le corps humain est influencé par les ondes électromagnétiques de l’environnement, c’est un fait avéré.
Ces ondes ont toujours existé mais elles étaient historiquement faibles.
Dans la nature, les plus notables proviennent du champ magnétique terrestre qui explique le phénomène de la boussole, où une aiguille aimantée s’aligne spontanément sur l’axe nord-sud.
Depuis l’invention et la diffusion de l’électricité, par contre, des ondes électromagnétiques incomparablement plus fortes ont envahi notre environnement.
Nous sommes aujourd’hui inondés de fréquences électromagnétiques variant de 20 Hertz (train électrique) à un milliard de Hertz (communication sans fil).
Elles ont commencé à se multiplier avec la radio dans les années 1920, le radar dans les années 1940, la télévision dans les années 1950, les ordinateurs dans les années 1970, les téléphones portables dans les années 90 et le wifi dans les années 2000.
Se pourrait-il que ces ondes perturbent le métabolisme de nos cellules, accélérant le vieillissement et favorisant certaines maladies ? Se pourrait-il qu’elles aient des conséquences sur notre système nerveux, en provoquant maux de tête, fatigue, stress ?
Il semble bien que oui, malheureusement.
Les ondes électromagnétiques hâtent la mort des cellules
En 2007, des scientifiques américains ont exposé des cultures de neurones et d’astrocytes (cellules humaines) à un téléphone mobile GSM.
Au bout de deux heures seulement, les gènes de ces cellules ont commencé à s’exprimer différemment.
En particulier les gènes associés à l’apoptose, c’est-à-dire le « programme informatique » qui prépare la mort de la cellule, se sont mis en route [5].
C’est une étude évidemment très inquiétante, qui recoupe les résultats d’une étude finlandaise : exposant des cellules à des ondes de téléphone mobile, ces chercheurs ont eux aussi constaté un changement dans les protéines fabriquées par ces cellules [6], ce qui n’est pas étonnant quand on sait que, ultimement, tous les mécanismes biochimiques reposent sur des échanges électriques.
À noter toutefois que ces études ont été réalisées sur des cultures cellulaires, non sur des organismes vivants.
Ondes électromagnétiques et stress
Suite à ces résultats, des études ont été réalisées sur des organismes vivants, à commencer par des plantes.
Le Pr Gérard Ledoigt, de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, a publié les résultats d’une expérience sur des plants de tomate, exposés eux aussi à un champ électromagnétique équivalent à celui d’un téléphone portable.
Au bout de dix minutes seulement, les cellules ont commencé à produire d’importantes quantités de « molécules du stress » : calmoduline, inhibiteur de la protéinase, calcium-dependent protein kinase [7].
Ces molécules sont les mêmes que dans les cellules humaines, on peut donc supposer qu’elles réagissent de la même manière.
Il est possible que la présence de téléphones portables et d’ondes wifi dans les lieux publics, les bureaux et les habitations, favorise un état de stress généralisé.
« Il y a de l’électricité dans l’air », remarquaient les Anciens : juste avant l’orage, en effet, l’atmosphère est chargés d’électricité statique, et les troupeaux s’agitaient, se bousculaient, les bêtes paraissant même ressentir une certaine angoisse.
Pourquoi les êtres humains seraient-ils immunisés contre ce phénomène ? Les professeurs le constatent aussi dans les salles de classe.
Quand finalement éclate le tonnerre et tombent des torrents de pluie, un soulagement, une joie même gagne les cœurs, tandis que l’électricité qui appesantissait l’atmosphère est nettoyée.
Les enfants y sont particulièrement sensibles car leur boîte crânienne est moins épaisse et plus molle.
Elle absorbe 60 % de rayonnements électromagnétiques de plus que celle des adultes.
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En ce qui me concerne l’aventure ne fait que commencer , mille merci. Florence
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